
Les jardins vont sérieusement vers leur parure automnale. C'est la saison des récoltes des pommes et poires, mais aussi des fruits à noyaux. N’attendez pas leur sur-maturité, surtout si vous devez les conserver.
Pour les légumes à hiverner, plantez des plantons du commerce plutôt que les semer, alors qu’il est un peu tard.
Ne laissez pas les dernières courges se former. Taillez les dernières pousses. Consommez celles déjà mûres, mais laisser les autres encore sur place.
Plantez les derniers fraisiers et les framboisiers. Rappelez-vous que ces derniers ne donneront pas de fruit l’année prochaine, pour leurs variétés non remontantes du moins.
Tenez propre vos plates-bandes de vivaces. Beaucoup sont terminées de floraison et leur feuillage peut devenir trop abondant ou malade. Coupez toutes les inflorescences déjà sèches.
Récoltez les graines sur les inflorescences à maturité, si vous voulez essayer de multiplier vos fleurs préférées. C’est fun mais pas toujours fidèle de reproduction. Les variétés F1 par ex. ne redonnent pas les mêmes couleurs et formes.
La plantation des bulbes en automne
Ce mois ainsi que le suivant sont les périodes idéales pour la plantation des bulbes à floraison printanière. N’attendez pas trop longtemps avant de faire vos achats, les choix sont toujours bien plus complets en début de saison.
Si vous consultez les catalogues des marchands grainiers et jardineries, vous découvrirez une foule d’espèces peu connue en dehors des tulipes, narcisses, jacinthes, crocus, muscari et autres, restant toujours bien sûr la base des massifs. Un petit rappel de quelques espèces pour emploi d’appoint. Les ails pour la coupe, fleurs séchées ou centre de massif. Les anémones pour les rocailles, bouquets ou bordures. Les Chionodoxa, cyclamen, Eranthis dans les gazons, Erythronium, Fritillaria toujours majestueux, perce-neige, Ipheion, Iris divers, Ixia, Oxalis, renoncule, Scilla et Sparaxis. Prenez le temps de bien découvrir les images sur les emballages et d’en lire les conseils d’utilisations.
Tenez compte pour chaque espèce, de la profondeur de plantation des bulbes. En règle générale, on estime correcte une profondeur équivalente à deux ou trois fois le plus grand diamètre du bulbe (hauteur ou largeur). Une plantation un peu trop profonde est moins risquée que trop superficielle.
Pour certains bulbes, il est difficile de reconnaître le dessus ou le dessous de l’oignon, mais que l’on ne se fasse pas trop de souci à ce sujet, les bulbes plantés à l’envers se retourneront naturellement lors de leur croissance, par les forces opposées des tiges et racines.
Respectez aussi les distances de plantation. Les plantes trop serrées s’étiolent et versent alors que trop espacées elles ne donnent pas leur effet optimum de groupe.
Et n’oubliez pas, il n’y a rien de plus charmant qu’une pelouse au printemps dans laquelle on a planté des oignons à fleurs de diverses espèces et périodes de floraison, depuis les premiers Eranthis jusqu’aux tulipes et narcisses tardifs.